Tasseaux, planches, cartons, peinture… C’est un peu la caverne d’Ali Baba. C’est la 7e récupérathèque qui voit le jour dans une école d’art en France. La première est née à Lyon, il y a trois ans. À Strasbourg, déjà, 70 % des étudiants l’utilisent. Celle de Rennes vient d’ouvrir.
L’idée : récupérer tout ce qui peut être réutilisé par les étudiants. « En fin d’année, les travaux d’étudiants partent à la benne, faute de place pour stocker, bois, métal, papiers… Écologiquement et économiquement, ce n’est plus possible », expliquent Zélia Alleaume et Valentine Roze, respectivement en deuxième et quatrième année à l’école des beaux-arts de Rennes.