L’idée provient du Néo-zélandais, Peter Lewis. Ce concept innovant part premièrement du constat alarmant de l’accumulation des déchets plastiques dans l’environnement. Mondialement, la production de plastique s’élève à 300 millions de tonnes par an, alors que sur la même période nous en recyclons à peine 8%. Selon la fondation MacArthur, les océans devraient contenir davantage de plastique que de poissons en 2050. Deuxièmement, le secteur du BTP représente une part trop importante en termes de pollution générée.
Motivé par ce constat, Peter Lewis met sur pied une machine, baptisée « Byfusion » capable de transformer des déchets en les compactant en brique. Les déchets proviennent d’association de collectes et de déchetteries. Les avantages de cette machine est qu’elle n’est pas énergivore et n’émet pas de produits toxiques dans l’atmosphère. La machine est capable de produire des briques de formes, tailles et densités différentes à partir de tout type de plastiques. Avec des propriétés identiques à celle fabriquée en béton, elle permet de réduire 95% les émission de gaz à effet de serre.
Son point négatif ? Peut-être son côté esthétique qui pourrait être moins apprécié en Occident. Avec son idée de base de favoriser l’émergence de l’économie circulaire au sein des villes et des villages, cette brique pourrait quand même très bien introduire la construction de parcelle agricole, garage etc... Mais à présent, son idée est de construire des logements pour sans-abris ou pour des rescapés de catastrophes naturelles.